Comment faire de son régime matrimonial un choix d’alignement, et non une formalité ?

Chers entrepreneurs,

On parle souvent de protection. Protéger son couple, protéger ses enfants, protéger l’amour.

Mais quand on crée, quand on entreprend, une autre forme de responsabilité émerge : protéger ce que l’on construit, son entreprise.

Ce n’est pas une question d’ego, ni de pouvoir.

C’est une question de clarté.

D’équilibre.

De liberté.

Et dans ce cadre, la séparation de biens n’est pas un repli. C’est une respiration.

On la présente souvent comme un mécanisme de protection du conjoint, en cas de faillite.

Mais c’est avant tout une protection de l’entreprise elle-même, de sa pérennité.

 

  1. Ce que la séparation de biens permet d’éviter

Sans contrat de mariage, c’est le régime légal qui s’applique : la communauté réduite aux acquêts (En France).

Autrement dit : tout ce que vous gagnez, créez, investissez pendant le mariage est présumé commun.

Même si vous êtes l’unique associé, même si votre conjoint ne travaille pas dans l’entreprise.

En cas de divorce, votre époux ou épouse pourra prétendre à la moitié de vos parts.

Et parfois, l’entrepreneur doit céder ou vendre une partie de son entreprise pour solder la communauté.

Avec toutes les conséquences que cela implique.

 

2.  Ce que cela n’empêche pas

Le contrat de séparation de biens n’empêche pas :

D’acheter ensemble.

De protéger votre conjoint, votre famille.

Il ne crée pas de distance, il établit des lignes claires.

Et surtout, il protège l’entreprise, sa valeur, sa trajectoire.

 

Et si on osait poser la vraie question :

Comment faire de son régime matrimonial un choix d’alignement, et non une formalité ?

Dans mon métier, j’accompagne les familles et les entrepreneurs dans la durée.

Et je vois chaque jour à quel point une décision juridique bien pensée peut éviter une violence inutile plus tard.

C’est aussi cela, prendre soin de sa famille.

 

15/05/2025